Un roman qui ne se prend pas au sérieux, mais qui aborde beaucoup de questions d'importance.
Vous avez besoin de rire et de gaieté: ce livre est pour vous!
Le plaisir de la dérision.
Dès les premières lignes, le lecteur ne peut s'empêcher de sourire. Comment Sixtine va-t-elle survivre à 100 km de paris. A-t-elle trouvé à manger à dormir! C'est la catastrophe!
Sixtine travail depuis peu à actu paris et son prochain article est dédié au festival de l'apocalypse d'Angers, ville exposant les célèbres tapisseries.
Sixtine emporte dans ses bagages Melchior et surtout Maminou, sa grand-mère qui a Alzheimer et qu'elle ne supporterait pas de laisser sans visites ne serais ce que quelques jours à Paris.
Mais Sixtine ne serait pas Sixtine s'il ne lui arrivait pas de nombreuses aventures pas tout à fait normales...
Et oui, qui dit apocalypse, dit chevaliers de l'apocalypse et fin de monde. Lorsqu'elle devient amie avec l'un d'entre eux, les ennuis commencent. Heureusement que le commissaire Chateaudun, le médecin légiste Lapierre et la Mort interviennent. Mais c'est déjà simplifier l'extrême, oublier de nombreuses péripéties et de nombreuses situations cocasses.
Mais ce livre est beaucoup plus que cela: il s'interroge sur nos comportements, l'avenir du monde, mais aussi sur la vieillesse, la mort et la maladie. Certes il la traite de manière comique, mais la réflexion est néanmoins bien présente.
Lorsque je le compare au livre "Suzanne" que j'ai lu juste avant, je dois dire que ce dernier ne fait pas le poids. L'un est misérabiliste et l'autre plein d'optimisme même s'il n'occulte pas les difficultés pourtant les critiques "sérieuses" balayeront celui-ci d'un revers de la main et sont dithyrambiques sur le précédent.
Être joyeux et humoristique n'empêche aucunement d'aborder des sujets difficiles. Parfois, il serait bon de s'en souvenir.