- au fil des mots
Au Revoir Monsieur Friant Philippe Claudel

Mon opinion sur se livre reste suspendue.
Pour être honnête, je l'ai saisi pensant ne l'avoir jamais ouvert, mais remarquant plusieurs pages marquées j'ai du me rendre à l'évidence. j'avais déjà lu se livre et je l'avais oublié. Je pouvais au moins lui donner le mérite de m'avoir attiré par deux fois, mais sachant qu'il était question de peinture la difficulté surmontée n'était pas si exagérée.
De fait, ce livre ne présente pas vraiment d'histoire. il alterne entre l'auteur qui nous raconte sa vie et met en parallèle avec certains moments de son existence des toiles d'Emile Friant.
À ce titre le nom de l'ouvrage me semble mal trouvé. Il devrait selon moi d'appeler avec plus de justesse: Monsieur Claudel.
Si l'histoire n'est absolument pas marquante, je n'ai pu qu'admirer l'écriture.
Elle frappe, elle cogne et ne laisse pas indifférent. Les images sont fortes et les phrases nous laissent KO. À elles seules, elles justifient la lecture une ou deux fois si vous être tête en l'air comme moi.
ce que j'ai appris: ciseler ses phrases et abuser des images.
Quelques mots sur Emile Friant
Né en 1863 siècle, Emile Friant est est un peinture, sculpteur et graveur naturalsite français. Il débute sa formation à Nancy avant de rejoindre l’École des Beaux-Arts de Paris où il sera l’élève de Cabanel. Très vite remarqué, il devient second Prix de Rome à vingt ans. Quelques années plus tard, il triomphe au Salon de 1889 avec sa célèbre toile qui reçoit la même année la médaille d’or à l’exposition universelle avant d’être achetée par l’État pour le musée du Luxembourg. Cette consécration constitue le prélude d’une longue carrière qui sera jalonnée de succès et de titres officiels jusqu’à son élection à l’Académie des Beaux-Arts en 1923.
L’artiste ne s’est enfermé ni dans le réalisme, ni dans un art pompier et l’exposition se propose de montrer la complexité de son œuvre. Influencé à ses débuts par Bastien-Lepage, Friant est attiré par les scènes de la vie quotidienne propres au naturalisme. Excellent dessinateur, il privilégie l’observation à l’imaginaire donnant parfois à ses portraits un rendu quasi photographique alors que ses arrière-plans ne sont pas sans rappeler la manière des impressionnistes.
Comme nombre de ses contemporains, il céda aussi à l’appel des voyages, effectuant des séjours en Tunisie, en Algérie et en Europe, notamment en Espagne, en Italie et aux Pays-Bas.
Source: Musée des Beaux Arts de Nancy